Titre

Fifth Avenue

Auteur Wilko Manz  
Éditeurs Alea  Cliquez pour accéder au
site officiel de l’éditeur

Alea - collection grande boîte  
Ravensburger  Cliquez pour accéder au
site officiel de l’éditeur
Année 2004
Joueurs 2 à 4
Public ados, adultes
Durée 1 h
Mécanisme enchères
Thème urbanisme, construction
Emplacement étagères du rayon F
Essener Feder Plume d’or 2004
Règle du jeu
Ressources


Le jeu sur
BoardGameGeek


Galerie photos sur
BoardGameGeek


Le jeu sur
Jedisjeux


Le jeu sur
JeuxADeux


Le jeu sur
Ludo le gars


Le jeu sur
Tric Trac

Vive les collections !

Si Fifth Avenue n'avait pas été le no 9 de la collection des gros jeux Alea, il est probable que je n'aurais pas cherché à l'acquérir. Mais voilà, quand on est collectionneur, qu'on a proprement aligné huit jeux numérotés sur une étagère, et que le neuvième sort, il est impossible de résister.

 

Heureusement donc, car le jeu est assez déséquilibré. Les règles ( bien traduites et bien mises en page, merci Philippe et Rodolphe) sont très détaillées, mais peut-être un peu trop longues et souvent inutiles. Même après les avoir assimilées, on reste le nez plongé dans sa petite aide de jeu (en français, merci Guillaume) pendant toute la partie.

Si les mécanismes sont indéniablement intelligents, le jeu laisse une impression curieuse. Plusieurs dispositifs prévus par la règle ne trouvent pas application. Une partie peut par exemple se dérouler sans aucun décompte intermédiaire ou sans fermeture de chantier. L'action consistant à créer des boutiques est tellement attrayante que la partie avance souvent vite, sans que personne n'ait le temps de construire les immeubles nécessaires pour toucher les primes de présence. Finalement, le plus long, c'est la partie « lecture des règles ». Il est d'ailleurs surprenant que le jeu ait reçu le prix allemand de la « meilleure règle ».

Au final, le jeu laisse à beaucoup de joueurs une impression de grande froideur, et rares sont ceux qui ont envie d'y rejouer.

Mais ce qu'on ne retirera pas à Fifth Avenue, c'est qu'il reste le numéro 9 de la collection Alea. Et je sais que d'autres que moi vont craquer !

 

François Haffner
avant 2009